La rente de vieillesse peut être anticipée en tout ou en partie de deux ans au maximum. Dans ce cas, la rente sera réduite tout au long de la retraite (au maximum 13.6%, en fonction de la durée de l'anticipation). Il est en outre possible d’ajourner en tout ou en partie la rente de vieillesse d’au moins un an et de cinq ans au maximum. Selon la durée de cet ajournement, un taux d’augmentation (entre 5.2 et 31.5%) est accordé. Il est également possible de combiner une anticipation et un ajournement partiels afin de permettre un passage flexible de la vie professionnelle à la retraite. Pour plus d’informations, consultez le mémento «Flexibilisation de la retraite».
Pour un mariage, on procède à un partage des revenus (splitting). Ce partage intervient après un divorce, dès que les deux conjoints atteignent l'âge de référence ou lorsque l’un des conjoints décède et que l'autre a déjà atteint l'âge de référence ou perçoit une rente d'invalidité. Lorsque les deux conjoints ont droit à une rente de l’AVS ou de l’AI, la somme des deux rentes est limitée à 150% de la rente individuelle maximale. Cette procédure s’appelle le plafonnement. Ce plafonnement est supprimé en cas de décès de l’un des conjoints, de mariage dissous par un jugement de divorce entré en force ou de séparation judiciaire. Pour plus d’informations, consultez les mémentos «Rentes de vieillesse et allocations pour impotent de l’AVS» et «Splitting en cas de divorce».